mercredi 26 mars 2008

Visite officielle de Nicolas Sarkozy chez la Reine.

illustration de Gaspard H.,14 ans
"Un peu plus loin que l'Entente cordiale". C'est par ces mots que Nicolas Sarkozy qualifie les relations qu'il entend avoir avec Gordon Brown le 1er ministre Britanique dans une interview à la BBC, la veille de sa visite officielle en Angleterre.
Après les nombreuses dérogations obtenues par l'Angleterre au Traité de Lisbonne, les relations avec Angela Merkel la Chancelière allemande moins cordiales que sous l'ère Chirac, les rapports de force au sein de l'Europe seraient-ils en train de changer ?
"Angela Merkel ne peut réussir seule, Gordon Brown ne peut réussir seul", c'est résumé par lui-même le point de vue de Nicolas Sarkozy sur la question européenne en se posant ainsi en partenaire incontournable en Union Européenne.
D'autant plus que la candidature de Tony Blair à la présidence du Conseil européen est officiellement soutenue par l' Angleterre. Ce même Tony Blair qui pendant la campagne présidentielle avait fait un discours devant les parlementaires UMP pour soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy se verrait bien renvoyer l'ascenseur. La victoire de l' ancien 1er ministre britannique fait chaque jour de moins en moins de doutes.
L'Elysée a profité de cette visite officielle pour exposer conjointement avec le Royaume-Uni leur vision commune des réformes concernant les institutions internationales. Les principales concernent notamment le Conseil de sécurité de l' ONU, le FMI (où Dominique Strauss-Kahn a trouvé un CDD qui en plus d'être utile est bien payé), la Banque Mondiale et ouvrir le G8 à la Chine, à l'Inde, à l'Afrique du Sud, et au Brésil ainsi qu'au Mexique.
Mais la réforme du G8 ne fait pas l'unanimité à l'exemple de son fondateur Valéry Giscard d'Estaing qui, pragmatique, pense que "treize, c'est trop pour être efficace, et pas assez pour être représentatif".
A.F., 15 ans

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et toi que penses tu de la déclaration de D'estaing tu ne le dis pas. Moi je pense que de faire entrer des pays dits émergents peut présenter deux avantages, le premier est de prendre en considération des pays qui sont en développement et aussi de permettre de fixer des exigences au niveau santé, finances, écologie,éducation, justice...
Par contre je pense que tous les pays cité ne sont pas encore prêts...
Je pense pour reprendre avec la déclaration de Giscard que dans ce contexte la représentativité passe avant l' efficacité et que les deux peuvent aller ensemble tant que tout est bien fait.