samedi 15 mars 2008

Le mystère de la disparition d' Antoine de Saint Exupéry serait dévoilé...

Horst Rippert, ex aviateur de la Luftwaffe (armée de l’air allemande) a déclaré dans le livre Saint-Exupéry l’ultime secret qui va paraître ces jours-ci qu’il aurait abattu Antoine de Saint-Exupéry le 31 juillet dans le ciel des alentours de Marseille. Antoine de Saint-Exupéry était écrivain et aviateur : « Pour moi, voler ou écrire c’est tout en un. »

On connaissait Saint-Exupéry pour Le Petit Prince, et on nous a toujours raconté qu' il n' était jamais revenu d'une mission en Méditerranée, aujourd' hui le dernier chapitre de l' histoire de Saint-Exupéry semble avoir été découvert mais le plus intéressant selon moi est de se pencher sur la réaction de Horst Rippert face à ce qu' il a fait et décider de taire par honte pendant 64 ans . "Pendant des années on a cherché en imaginant que la personne qui l'avait abattu s’en serait glorifié au contraire c’était une honte effroyable pour lui, c’était une catastrophe. Il avait abattu l’idole de l'aviation!" témoigne Luc Vanrell, coauteur de Saint-Exupéry l'ultime secret, et qui a fait parti des personnes qui ont fait de nombreuses recherches sur la mort de Saint-Exupéry.

"Je me suis dit, mon gars, si tu ne fous pas le camp, je vais te canarder. J'ai plongé dans sa direction et j'ai tiré, non pas sur le fuselage mais sur les ailes. Je l'ai touché, le zinc s'est abîmé, droit dans l'eau, il s'est écrasé en mer. Personne n'a sauté. Je ne saurais en dire davantage",
"Le pilote, je ne l'ai pas vu, et quand bien même, il m'aurait été impossible de savoir que c'était Saint-Exupéry. J'ai espéré et j'espère toujours que ce n'est pas lui",
"Son œuvre a suscité les vocations de nombre d'entre nous. J'aimais le personnage (...) Si j'avais su, je n'aurais pas tiré, pas sur lui!", déclare encore Horst Rippert.

Je trouve que toutes ces déclarations montrent bien la passivité morale des soldats durant les guerres que ça n’ était pas leur guerre mais « la guerre des grands », que c’ étaient des deux côtés des hommes et non des machines à tuer, que du même côté tous ces soldats auraient pu être des amis, ou être frères…
Lazare Ponticelli, qui lui s' est majoritairement battu en 14-18, a bien souligné avant sa mort l’ absurdité de la guerre et la cécité de ses soldats dans cette phrase : "Je tire sur toi mais je ne te connais même pas. Si seulement tu m'avais fait du mal."

J’avais aussi envie de publier une histoire que j’ai lue et qui me semble bien montrer les relations possibles entre deux lignes ennemies et qui ont beaucoup été décrites dans de nombreux livres et films très intéressants.
Lazare Ponticelli aimait raconter cette histoire, ce jour où un homme s'était retrouvé blessé dans le no man's land qui séparait les lignes et que les brancardiers n'osaient s'aventurer sous le feu…
"Il hurlait : Venez me chercher, j'ai la jambe coupée. Je n'en pouvais plus. J'y suis allé avec une pince. Je suis d'abord tombé sur un Allemand, le bras en bandoulière. Il m'a fait deux avec ses doigts. J'ai compris qu'il avait deux enfants. Je l'ai pris et je l'ai emmené vers les lignes allemandes. Quand ils se sont mis à tirer, il leur a crié d'arrêter. Je l'ai laissé près de sa tranchée. Il m'a remercié. Je suis reparti en arrière, près du blessé français. Il serrait les dents. Je l'ai tiré jusqu'à nos lignes, avec sa jambe de travers. Il m'a embrassé et m'a dit : Merci pour mes quatre enfants. Je n'ai jamais pu savoir ce qu'il était devenu."

Benjamin D., 15 ans

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Là tu m'apprend quelque chose benjamin (comme souvent en faite!!) mais est-ce que tes source sont sûres
parce que ça paraît étrange que cet allemand ne ce déclare que maintenant et pourquoi?