lundi 31 mars 2008

La recette du jour : les navettes de Marseille.


Qui n’a jamais goûté ces curieux biscuits à la fleur d’oranger, tellement bons à l’heure du thé ? Mais avant de n’en faire qu’une bouchée, vous êtes-vous demandé d’où la pâtisserie provenait ? La fabrication des navettes est liée à une fête catholique, celle de la Chandeleur. A Marseille, ce ne sont pas tant les crêpes qui font fureur la semaine du 2 février que les fameuses navettes… Il suffit d’aller faire un tour du côté de l’abbaye Saint Victor, près du Vieux Port de Marseille, pour s’en rendre compte : de gigantesques files d’attentes s’étirent dans les rues environnantes. C’est au Four des Navettes, la plus vieille boulangerie de la cité phocéenne, que les marseillais viennent acheter leur fournée. Selon la légende, le biscuit doit sa forme et son nom à la barque transportant Saint Lazare, Marthe et Marie-Madeleine, qui auraient accosté dans la plus vieille ville de France il y a deux mille ans, pour y diffuser le christianisme naissant. Le jour de la procession, l’archevêque de Marseille bénit une douzaine de navettes, dont la recette est tenue secrète depuis 1781 par la minuscule boulangerie !
Pour ceux qui seraient de passage à Marseille, rassurez-vous : on trouve des navettes toute l’année.
Four des Navettes, 136, rue Sainte, Saint Victor, Marseille.

Pour les autres, mettez la main à la pâte, voilà une occasion en or pour changer du quatre-quarts ou du gâteau au yaourt :

Recette pour 25 navettes :

Ingrédients

500g de farine
250 g de sucre
75 g de beurre ramolli à la fourchette
3 œufs + 1 jaune
50 ml d'eau de fleur d'oranger
50 ml d'eau
1 c. à café d'eau

Préparation

Mélanger la farine, le sucre et le sel dans un saladier.
Former une fontaine pour y placer les œufs, l'eau de fleur d'oranger et le beurre; mélanger en versant l'eau peu à peu jusqu’à obtenir une pâte un peu ferme; laisser reposer au frais pendant 1 heure.
Séparer la pâte en petites boules de 50 g chacune environ; rouler chacune pour obtenir une forme ovale; pincer les deux extrémités pour faire les pointes de la navette; à l'aide d'un couteau, faire une incision profonde sur le dessus dans le sens de la longueur.
Placer les biscuits sur une plaque beurrée et farinée; laisser reposer à nouveau pendant 2 heures.
Battre le jaune d'œuf avec la c. à café d'eau, en badigeonner chaque navette.
Cuire à 180º C. jusqu'à ce que les biscuits prennent une légère teinte dorée. Attention : vérifier régulièrement car la cuisson est rapide.

J.D.

dimanche 30 mars 2008

Dossier de la quinzaine, comprendre le FMI et la Banque mondiale.

On entend beaucoup parler du FMI depuis la crise des crédits immobiliers (ou crise des subprimes) qui a émergé l’été dernier aux Etats-Unis, avant de se diffuser à l’ensemble des économies mondiales. L’élection d’un homme politique français, Dominique Strauss-Kahn, à la tête de l’institution nationale, en septembre 2007, a fait la une de la presse de l’hexagone.

Mais au fait, de quoi s’agit-il ? Quelle est la différence entre le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ?
C’est l’occasion de clarifier leurs missions respectives.
Si les deux institutions sont souvent citées ensemble, c’est qu’elles ont été créées au même moment, au cours d’une conférence tenue à la fin de la Deuxième guerre mondiale (en juillet 1944), dans une ville du New Hampshire au Etats-Unis appelée Bretton Woods. Pour les délégués présents, il s’agissait de reconstruire le système économique international, pour éviter qu’une guerre ne se reproduise. Ils avaient constaté que les déséquilibres financiers qu’avaient connus les pays les plus industrialisés dans l’entre deux guerres, notamment la crise de 1929, avaient joué un rôle déterminants. Les pays avaient développé des réflexes protectionnistes les uns vis-à-vis des autres, c'est-à-dire qu’ils s’étaient mis à protéger la production nationale contre la concurrence étrangère. De la méfiance réciproque à la poussée des nationalismes, l’engrenage des tensions allait aboutir au conflit.
Dans ce contexte apparurent le FMI et la Banque mondiale, aux activités complémentaires, inscrites dans les missions de l’ONU. Le premier était essentiellement chargé de veiller à l’équilibre des économies (en contrôlant ce qu’on appelle la balance des paiements, c'est-à-dire l’ensemble des opérations commerciales, financières et budgétaires réalisées en un an par un pays et le reste du monde). Aujourd’hui, le Fonds se mobilise pour aider un pays en cas de crise économique : on dit qu’il intervient à court terme. L’argent qu’il prête provient des cotisations des pays membres (leurs quotes-parts). Ils sont actuellement 185 pays.
Le principal objet de la Banque mondiale pour la reconstruction et le développement (Banque Internationale de Reconstruction et de Développement) était et reste la lutte contre la pauvreté : c’est une mission à long terme. Ses interventions, qui ne concernaient que l’Europe à l’origine, se déploient maintenant dans l’ensemble des pays en développement. C’est d’ailleurs à la France que la Banque mondiale a accordé son premier prêt, en 1947, d’un montant de 250 millions de dollars. La BIRD tire la plus grande partie de ses ressources d’emprunts qu’elle réalise sur les marchés financiers, et dans une moindre mesure des quotes-parts des pays membres (également 185).
Le FMI et la Banque mondiale siègent à Washington, d’où le terme de « consensus de Washington » qui revient souvent pour faire référence aux institutions. Leur efficacité et leur légitimité même sont contestées, et ce pour plusieurs raisons. D’une part, parce que leur fonctionnement, vieux d’une soixantaine d’années, ne semble plus capable de répondre aux défis actuels du système monétaire international. D’autre part, à cause du poids inégal des pays membres : au FMI comme à la BIRD, le droit de vote est fondé sur le montant des cotisations. Plus un pays est riche, plus il pèse dans les décisions (c’est le principe : 1$ = 1 voix). Par ailleurs, le FMI est traditionnellement dirigé par un européen (Dominique Strauss-Kahn désormais) tandis que le président de la Banque mondiale est systématiquement dirigé par un américain (Robert Zoellnick). Les pays émergeant appellent à un fonctionnement plus transparent et démocratique.

J.D.

samedi 29 mars 2008

Que se passe-t-il au Tibet et que faut-il en penser ?


Illustration de Gaspard H. , 15 ans

Je pense qu’il est d’ abord important de s’intéresser à l’histoire et au début du conflit Sino-tibétain puis après nous nous poserons des questions sur les J.O en Chine.

En juillet 1949,le Tibet entretenait des échanges commerciaux avec la Grande-Bretagne et le pouvoir communiste en Chine était en train de se mettre en place avec Mao. La Chine considérait que le Tibet faisait partie intégrante de la Chine, que le Tibet devait être " libéré du joug impérialiste britannique" et qu' il devait rejoindre " la mère patrie" (la Chine). Elle envoya donc en octobre 1951 des milliers de soldats au Tibet persuadés par le gouvernement chinois qu' ils allaient libérer pacifiquement le Tibet mais en fait qui ont, petit à petit, cadenassé le pays.
En mai 51, l’Accord en 17 points qui annonce clairement que le Tibet est une province chinoise est signé contre leur gré par les Tibétains. Le dalaï-lama (chef religieux et politique du Tibet), encore adolescent à l'époque, se laisse charmer par les propos apaisants, pacifiques mais en fait mensongers de Mao. C’est seulement en 1955 que le dalaï-lama va constater l’ampleur de l’occupation chinoise et les conséquences sur sa province natale : les monastères étaient vidés peu à peu, les Tibétains n’avaient aucun pouvoir de décision, ils subissaient des attaques contre leur religion (bouddhisme tibétain principalement) devaient nourrir les troupes chinoises et le dalaï-lama servait de marionnette au Parti Communiste qui profitait de son très jeune âge (19 ans). Dès lors que de nombreux Tibétains en avaient pris conscience, excédés, ils s’unirent contre l’envahisseur (même des moines prirent les armes) soutenus par les Etats-Unis. Le Tibet fut tout de même bombardé par la Chine qui reprit le contrôle dans le sang des régions insurgés en 1956. Les nouvelles des insurrections de l’Est ne circulaient pas même jusqu’ à Lhasa (capitale du Tibet géographique).

En mars 1959, le dalaï-lama reçut une étrange invitation des autorités chinoises (il devait aller seul en Chine pour une représentation théâtrale), dans le même temps des Tibétains de l’Est arrivaient à Lhasa avec des nouvelles désastreuses des révoltes, le dalaï-lama décida donc de s’enfuir avec son entourage dans la nuit du 16 mars 1959 en Inde à Dharamsala ce qui aggravera la violence des combats au Tibet. Beaucoup de Tibétains vont petit à petit suivre le dalaï-lama (80000) en Inde et au Népal. Au Tibet, la population subit l’endoctrinement communiste, les terres sont distribuées arbitrairement, la vie monastique est anéantie, les révolutionnaires sont exterminés ou envoyés dans des camps, la culture tibétaine est détruite puis en 1966, la révolution culturelle en Chine (le mouvement de déstuction de la culture orchestré par Mao) ne fait qu’aggraver la situation au Tibet (destructions de monastères, de livres, de touts témoignages historiques…).
En 1987, le dalaï-lama participant à de nombreux congrès dans le monde entier va ouvertement abandonner l’idée d’indépendance et va demander l’association d’un grand Tibet vraiment autonome avec la Chine, l’arrêt de l’immigration incessante chinoise et le respect des droits fondamentaux des Tibétains. Cela va choquer de nombreux moines et la Chine va refuser. Le dalaï-lama est contesté par certains Tibétains qui ne croient plus au pacifisme et les Chinois qualifient encore le dalaï-lama de « séparatiste ». Tous les jours, des moines sont tués pendant des manifestations, en mars 1989, la plus grande manifestation anti-chinoise se déroule à Lhasa. La manifestation sera réprimée dans le sang avec quelques dizaines de Tibétains tués...
En fait, les Chinois se rendront compte qu’ils n’ont non seulement pas soumis les Tibétains et que le nationalisme tibétain ne cesse de croître.

Pourquoi la Chine s’intéresse-t-elle tellement au Tibet ?
Tout d’ abord les Chinois refusent le dialogue parce que d’autres régions seraient susceptibles de réclamer, eux aussi leur indépendance. Le Tibet , à part sa situation géostratégique au cœur de l’Asie, en est aussi le château d’eau. Tous les principaux fleuves d’Asie y prennent leur source. La Chine exploite aussi le bois au Tibet(déforestations à grande échelle), la couverture forestière du Tibet a été estimée et a décliné de 25.2 millions d’hectares à 13.57 millions d’hectares en 40 ans, les Chinois ont rapportés le chiffre de 54 milliards de dollars de l’exploitation des grumes (gigantesque bûches de bois). Le Tibet est aussi riche en minerais et en hydroélectricité, de nombreuses centrales électriques sont construites au Tibet pour la Chine qui se débarrasse de ses centrales.
Le Tibet est totalement maltraité par toutes ces exploitations (déboisement, érosion des sols, disparition de certaines espèces animales chassées pour leur valeur marchande…) cela poserait des dangers pour son écosystème.
On a l’impression que le Tibet sert de « débarras » et « d’entrepôt » au Chinois qui l’exploite pour leur propre consommation et le Tibet est traité de façon clairement coloniale.

On peut bien évidemment comprendre le soulèvement de la plupart des Tibétains et amoureux du Tibet ou tout simplement défenseur des droits de l’homme, mais une question se pose : pourquoi ne suivraient ils pas la parole pacifique de leur chef religieux et politique, le dalaï-lama, qui prône la non-violence ?
Une réponse a été donnée par Lhadon Tethong, directrice du mouvement Students for a Free Tibet : « Les jeunes sont plus virulents car beaucoup ont été élevés dans un monde libre et ils s’expriment plus librement et ouvertement que les générations précédentes, attachées aux valeurs traditionnelles. » « Je dis que la Chine ne mérite pas les Jeux Olympiques mais je le dis avec un amour et un respect total pour le dalaï-lama. Personne n’est plus légitime que lui. ». Son explication semble très claire et convaincante mais ne serait-ce pas aussi un moyen de protection personnelle que de se dire pour le dialogue tout en sachant que la Chine n’est pas encore prête au dialogue et qu' il pourrait être victime d'attentats ? C’est aussi une limite à la violence qui perdure depuis 50 ans.

Pour moi, il est évident qu’il faut boycotter la cérémonie, on ne peut pas rester indifférent à tout ça. Rama Yade (secrétaire d’état aux droits de l’homme) a précisé « si la situation empire je me vois mal, à titre personnel, assister à cette manifestation sportive sans réagir » La situation n’est -elle pas déjà assez grave comme ça ?
Il suffit de lire l’ avis de Nicolas Lopez (escrimeur français) pour se rendre compte de l’ indifférence de certains sportifs :« Entre l’excitation d’aller aux jeux et la gêne d’ être dans un pays comme la Chine, c’est l’excitation d’ aller aux jeux qui l’emporte ».
Il est incroyable aussi de voir la réaction erronée de Chinois, de milieu plutôt cultivé pourtant, qui nous démontre le détournement de l’information en Chine en comparant le Tibet avec la Corse ! Le Tibet semble êtrepour les Chinois seulement une province qui veut son indépendance sans aucune raison fondée, c' est malheureusement bien plus que ça!

Information historique tirée du livre de Françoise Pommaret : Le Tibet : Une civilisation blessée, éditions découvertes Gallimard.

Benjamin D.,15 ans

jeudi 27 mars 2008

Le phénomène Ch'ti !

Le film "Bienvenu chez les Ch'tis" qui apparaissait au départ comme une comédie bien sympathique sur les habitants du Nord est devenu en quelques semaines un véritable phénomène de société en s'imposant comme La comédie de l'année et même peut-être bientôt celle de l'histoire du cinéma français car le film est en mesure de dépasser le nombre d'entrées réalisé par "La grande vadrouille" qui est pour le moment le film français ayant le mieux marché.
Le duo comique formidable de Dany Boon et Kad Merad allié aux nombreuses blagues sur le Nord elles aussi écrites par Dany Boon fait de cette comédie un film culte que tout le monde va voir presque par devoir tant le " buz" médiatique autour de celui-ci est important. C'est donc un effet "boule de neige" qui entraîne toutes les classes d'âges, toutes les classes sociales, mais surtout toutes les régions de France dans les salles de cinéma.

Mais ce qui est le plus incroyable dans ce film est le fait que les spectateurs ressortent heureux des cinémas et qu'il n'est désormais pas rare d'entendre dans la rue les gens se répéter sans cesse les "Heeeeiiiinn! Biloute!" qui sont des expressions qui ne se limitent plus au langage Ch'ti mais qui se propagent maintenant dans le langage courant.

On a pu remarquer aussi après le succès du film que les villages du nord sont désormais des objets d'admiration et que de nombreux visiteurs vont sur les lieux du tournage à "Bergues", ce petit village du Ch'Nord qui est devenu en quelques semaines un véritable lieux de pèlerinage pour beaucoup de français. A savoir que le panneau à l'entrée du village a déjà été volé plusieurs fois.

Ch'est che langage Ch'ti qui a fait le chucchès de che film et qui ch'apprend déjà de plus de plus dans le Ch'Nord. Mais à part rendre Dany Boon millionnaire, ce film nous aura fait découvrir un des nombreux dialectes présent en France et va dynamiser la région du Nord d' une nouvelle façon des plus originales...

Simon M., 14 ans

mercredi 26 mars 2008

La télé réalité.

Depuis maintenant une bonne dizaine d’année la télé réalité a envahi les programmes télévisés et à force on se pose des questions...
Copié de la télé réalité américaine, ce concept a fait des audiences incroyables si bien que chaque chaîne a son jeu ou son émission sur lesquels on est tous déjà tombé.(passons les détails...)

Il y a peu de temps la star académie s’est terminée et il faut dire qu’il était temps !
Des chiffres disent que nous regardons la star académie de moins en moins ! A force de voir des chanteurs banals la gagner et des mauvais chanteurs se prendre pour des artistes on se lasse vite...

En ce moment la série pékin express dont le but est de traverser des pays et d' arriver le premier à un endroit précis en faisant du stop est accusée de tricherie (pas très étonnant d'ailleurs) !
Il semblerait que les producteurs donnent de l’argent à des conducteurs pour que ceux-ci emmènent certains candidats ….

La série « L’île de la tentation » qui passe en été sur TF1, elle, a donné lieu à plusieurs procès puisque les candidats réclamaient de l’argent pour leur RÔLE. La justice leur a d’ailleurs donné raison puisque selon eux le scénario étant écrit, la personne le jouant est considéré comme un acteur et mérite donc un salaire.

Regarder des acteurs vivre ou chanter pendant des mois ça va un moment mais quand ça repasse chaque année c'est désespérant !

Tous ces exemples montrent bien que la télé réalité n’a plus beaucoup de succès, à juste titre puisque tout est prémédité. On en rigolait mais là c'est vraiment trop bas ! On en vient même à la mépriser ; on a fait une "over dose"; il est temps de passer à un autre genre et d' élever le niveau !

Marianne P., 14 ans

Visite officielle de Nicolas Sarkozy chez la Reine.

illustration de Gaspard H.,14 ans
"Un peu plus loin que l'Entente cordiale". C'est par ces mots que Nicolas Sarkozy qualifie les relations qu'il entend avoir avec Gordon Brown le 1er ministre Britanique dans une interview à la BBC, la veille de sa visite officielle en Angleterre.
Après les nombreuses dérogations obtenues par l'Angleterre au Traité de Lisbonne, les relations avec Angela Merkel la Chancelière allemande moins cordiales que sous l'ère Chirac, les rapports de force au sein de l'Europe seraient-ils en train de changer ?
"Angela Merkel ne peut réussir seule, Gordon Brown ne peut réussir seul", c'est résumé par lui-même le point de vue de Nicolas Sarkozy sur la question européenne en se posant ainsi en partenaire incontournable en Union Européenne.
D'autant plus que la candidature de Tony Blair à la présidence du Conseil européen est officiellement soutenue par l' Angleterre. Ce même Tony Blair qui pendant la campagne présidentielle avait fait un discours devant les parlementaires UMP pour soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy se verrait bien renvoyer l'ascenseur. La victoire de l' ancien 1er ministre britannique fait chaque jour de moins en moins de doutes.
L'Elysée a profité de cette visite officielle pour exposer conjointement avec le Royaume-Uni leur vision commune des réformes concernant les institutions internationales. Les principales concernent notamment le Conseil de sécurité de l' ONU, le FMI (où Dominique Strauss-Kahn a trouvé un CDD qui en plus d'être utile est bien payé), la Banque Mondiale et ouvrir le G8 à la Chine, à l'Inde, à l'Afrique du Sud, et au Brésil ainsi qu'au Mexique.
Mais la réforme du G8 ne fait pas l'unanimité à l'exemple de son fondateur Valéry Giscard d'Estaing qui, pragmatique, pense que "treize, c'est trop pour être efficace, et pas assez pour être représentatif".
A.F., 15 ans

lundi 24 mars 2008

La mode FACEBOOK


Depuis peu de temps, un site communautaire qui existait depuis quelques années aux Etats-Unis est en train de conquérir la France : Facebook. Vous connaissez tous ce site qui marche de mieux en mieux mais, qu'est-ce que c'est Facebook?
Et bien c'est un réseau qui était à la base intra-universitaire mais qui, grâce à son succès, s'est très vite développé pour s'ouvrir au monde entier. Alors, dans ce réseau, chacun a son "profil" et sa page perso sur laquelle il présente tout ce dont il a envie.
Le principe de Facebook est de permettre à chaque utilisateur de trouver ou retrouver tous ses amis et d'engager avec eux des conversations, des jeux, des questionnaires en tous genres... Ce sont toutes ces activités diverses qui font qu'on ne se lasse pas de Facebook car on trouve toujours un nouveau divertissement qui peut nous occuper pendant des heures sans qu'on s'en rende compte : par exemple il existe un test d'intelligence qui ne vous lâche pas tant que vous n'avez pas dépassé le score de vos amis.
Mais il y a une autre application de ce réseau qui est la possibilité pour les utilisateurs de créer ou d'adhérer à des groupes, et qui sont donc plus absurdes les uns que les autres. Même si ça paraît complètement inutile, ça devient très vite indispensable pour chaque personne de joindre des groupes comme : "Pour que coyote arrive enfin à choper bip bip" ou encore "Pour l'interdiction d'applaudir à l'atterrissage".
Mais il n'y a qu'une seule façon de l'apprécier : "join FACEBOOK".
Simon M., 14 ans

jeudi 20 mars 2008

Dossier de la quinzaine, la Slovénie, présidente du Conseil européen

Vous avez peut être remarqué en ouvrant les journaux ou aux informations qu’une voix qui se fait rarement entendre en France s’exprime régulièrement sur les sujets d’actualité : la Slovénie a pris la présidence du Conseil de l’U.E. début janvier 2008 pour la conserver 6 mois, avant de passer le relais à la France (début juillet).

De quoi s’agit-il ?
Le Conseil européen regroupe l’ensemble des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres (27 actuellement) qui se réunissent au moins 4 fois par an, autour des thèmes fixés sur l’agenda politique.
Attention ! Le Conseil européen se distingue du Conseil de l’Union européenne, formé des ministres de l’Union qui se retrouvent selon leur portefeuille (Agriculture, Finance, Affaires générales…) pour fixer les lois communautaires (celles qui seront appliqués dans les pays membres de l’U.E.)
Il existe aussi le Conseil de l’Europe, qui n’a rien à voir avec l’U.E. Cette institution, créée en 1949, rassemble 47 démocraties européennes, et s’est fixé pour mission de promouvoir la démocratie et de protéger les droits de l’homme en Europe.

Quelles sont les missions du Conseil européen ?
C’est lui qui donne les impulsions nécessaires au développement communautaire, en définissant les orientations politiques générales
de l’U.E. Concrètement, le Conseil se charge :
>
D’organiser et de présider toutes les réunions du Conseil européen et du Conseil de l'Union européenne, ainsi que des comités et groupes de travail soutenant ses travaux.
>
De représenter le Conseil au sein des autres organes et institutions de l'U.E., tels que la Commission européenne et le Parlement européen.
>
De représenter l'Union européenne au sein d'autres organisations internationales et auprès des pays tiers.
Le Conseil européen n’a pas le pouvoir de légiférer, c’est à dire de promulguer des lois, mais ses décisions (produites généralement par consensus) sont rarement contestées (et encore moins ignorées) par les autres institutions européennes.

Qui le dirige ?
L’idée du Conseil, c’est de donner une identité plus tangible à l’U.E., qui n’a pas de représentant suprême comme c’est le cas dans les systèmes politiques nationaux. Le Conseil européen a voulu respecter le jeu démocratique en instituant le principe de la rotation. Si les règles ont souvent été modifiées, le principe d’associer des pays de tailles différentes dans des groupes tripartites (c'est-à-dire composés de trois pays : un grand, un moyen, un petit) a toujours été conservé. Les trois pays élaborent ensemble le programme pour les 18 mois à venir, en collaboration avec la Commission : il s’agit de garantir la continuité des activités du Conseil. La composition des groupes est décidée par consensus au Conseil des ministres.
Le trio présidentiel actuel est formé de l’Allemagne (1er janv. – 30 juin 2007), du Portugal (1er juill. – 31 déc. 2007) et de la Slovénie (1er janv. - 30 juin 2007). C’est la première fois qu’un nouvel entrant parmi les douze pays ayant intégré l’U.E. en 2005 et 2007- accède à la fonction. La tâche principale de la triade aura été de parachever le processus de ratification du traité de Lisbonne, pour qu’il puisse entrer en vigueur avant les élections du Parlement européen de 2009.
La présidence française, initiée en juillet prochain, inaugurera un nouvel épisode, en association avec la République tchèque et la Suède.

NB : le traité de Lisbonne est le texte modifié qui remplace le traité établissant une constitution pour l'Europe, que les français et les néerlandais avaient rejeté en 2005. Le texte, signé dans la capitale portugaise en décembre 2007, a pris effet sans passer par référendum, c'est-à-dire sans consultation populaire, ce que certains constestent.

J.D.

mardi 18 mars 2008

L'Ecole des femmes se joue à Paris

(Pour les Parisiens ! )
Au théâtre de l’Odéon, du 24 janvier au 29 mars se joue L’École des femmes, de Molière, avec pour acteur principal un Daniel Auteuil « cheveux longs et moustachette » aussi drôle que touchant dans sa crainte « d’être cocu ».
Afin de ne pas le devenir, il a son plan : adopter une fille de 4 ans, l’éduquer de manière à la rendre la plus stupide que possible afin qu’elle n’ai pas l’idée de tomber amoureuse, et la tenir le plus à l’écart possible de personnes susceptible de l’ajouter sur la liste des risibles cocus. Mais ce qui devait arriver arriva, la jeune idiote dénommée Agnès (17 ans déjà) tombe sans le faire exprès amoureuse d’un jeune homme. A partir de là, le ménage à trois, formé du vieux (D. Auteuil) déployant tous ses efforts pour éliminer les concurrents du coeur d’Agnès, le jeune dragueur (Horace) amoureux de sa proie, et Agnès, pas si idiote que ça, amoureuse sans connaître l’existence de l' amour, développe des situations plus "moliéresques" les unes que les autres. L’amour, plongeon vertigineux dans l’inconnu, où se succèdent enlèvements, rendez-vous galants en haut d’une échelle, sous les étoiles et la menace pathétique d’un Daniel Auteuil époustouflant dans ce rôle. La mise en scène moderne et poétique de Jean-Pierre Vincent et les costumes eux très traditionnels contribuent à faire de cette pièce un succès . Il faut savoir que cette pièce est écrite en vers ce qui ajoute au comique habituel chez Molière un lyrisme à part à l' exemple de ces deux vers :
"Je vous avouerai donc avec pleine franchise
Qu' ici d' une beauté mon âme s'est éprise"
En un mot, que du bonheur !
A.F., 15 ans

samedi 15 mars 2008

Le mystère de la disparition d' Antoine de Saint Exupéry serait dévoilé...

Horst Rippert, ex aviateur de la Luftwaffe (armée de l’air allemande) a déclaré dans le livre Saint-Exupéry l’ultime secret qui va paraître ces jours-ci qu’il aurait abattu Antoine de Saint-Exupéry le 31 juillet dans le ciel des alentours de Marseille. Antoine de Saint-Exupéry était écrivain et aviateur : « Pour moi, voler ou écrire c’est tout en un. »

On connaissait Saint-Exupéry pour Le Petit Prince, et on nous a toujours raconté qu' il n' était jamais revenu d'une mission en Méditerranée, aujourd' hui le dernier chapitre de l' histoire de Saint-Exupéry semble avoir été découvert mais le plus intéressant selon moi est de se pencher sur la réaction de Horst Rippert face à ce qu' il a fait et décider de taire par honte pendant 64 ans . "Pendant des années on a cherché en imaginant que la personne qui l'avait abattu s’en serait glorifié au contraire c’était une honte effroyable pour lui, c’était une catastrophe. Il avait abattu l’idole de l'aviation!" témoigne Luc Vanrell, coauteur de Saint-Exupéry l'ultime secret, et qui a fait parti des personnes qui ont fait de nombreuses recherches sur la mort de Saint-Exupéry.

"Je me suis dit, mon gars, si tu ne fous pas le camp, je vais te canarder. J'ai plongé dans sa direction et j'ai tiré, non pas sur le fuselage mais sur les ailes. Je l'ai touché, le zinc s'est abîmé, droit dans l'eau, il s'est écrasé en mer. Personne n'a sauté. Je ne saurais en dire davantage",
"Le pilote, je ne l'ai pas vu, et quand bien même, il m'aurait été impossible de savoir que c'était Saint-Exupéry. J'ai espéré et j'espère toujours que ce n'est pas lui",
"Son œuvre a suscité les vocations de nombre d'entre nous. J'aimais le personnage (...) Si j'avais su, je n'aurais pas tiré, pas sur lui!", déclare encore Horst Rippert.

Je trouve que toutes ces déclarations montrent bien la passivité morale des soldats durant les guerres que ça n’ était pas leur guerre mais « la guerre des grands », que c’ étaient des deux côtés des hommes et non des machines à tuer, que du même côté tous ces soldats auraient pu être des amis, ou être frères…
Lazare Ponticelli, qui lui s' est majoritairement battu en 14-18, a bien souligné avant sa mort l’ absurdité de la guerre et la cécité de ses soldats dans cette phrase : "Je tire sur toi mais je ne te connais même pas. Si seulement tu m'avais fait du mal."

J’avais aussi envie de publier une histoire que j’ai lue et qui me semble bien montrer les relations possibles entre deux lignes ennemies et qui ont beaucoup été décrites dans de nombreux livres et films très intéressants.
Lazare Ponticelli aimait raconter cette histoire, ce jour où un homme s'était retrouvé blessé dans le no man's land qui séparait les lignes et que les brancardiers n'osaient s'aventurer sous le feu…
"Il hurlait : Venez me chercher, j'ai la jambe coupée. Je n'en pouvais plus. J'y suis allé avec une pince. Je suis d'abord tombé sur un Allemand, le bras en bandoulière. Il m'a fait deux avec ses doigts. J'ai compris qu'il avait deux enfants. Je l'ai pris et je l'ai emmené vers les lignes allemandes. Quand ils se sont mis à tirer, il leur a crié d'arrêter. Je l'ai laissé près de sa tranchée. Il m'a remercié. Je suis reparti en arrière, près du blessé français. Il serrait les dents. Je l'ai tiré jusqu'à nos lignes, avec sa jambe de travers. Il m'a embrassé et m'a dit : Merci pour mes quatre enfants. Je n'ai jamais pu savoir ce qu'il était devenu."

Benjamin D., 15 ans

vendredi 14 mars 2008

Faya Dub.


Chacun ses goûts, chacun sa musique.
Peut-être êtes vous plutôt rap et dans ce cas la vous vivez à la bonne époque mais si vous êtes plutôt rock ou jazz….alors il est vrai qu’il vaut mieux demander à ses parents !
Mais vous pouvez aussi nous laisser des commentaires et nous faire part de vos « bon plans ».

Cette semaine c’est Faya Dub l’heureux élu :
Groupe parisien existant depuis 1998, il distille un reggae chaloupé aux sonorités jazzy.
Leurs deux premiers albums «
Irie Feeling » et « Sings and Play » avaient déjà eu de bonnes critiques mais ils ont voulu marquer le coup ajoutant à leur palmarès « World Wide Reggae »
qui est tout simplement grandiose :
Ce n’est pas moins de 11 morceaux instrumentaux qui nous y sont proposés.
De sonorités Nigériennes, Bosniaques ou Jamaïquaines, le groupe n'a pas peur de tisser une véritable mosaïque d'influence.
Nous sommes aux frontières du reggae, du jazz (trombones et trompettes ayant une grande place) mais aussi du dub avec des grosses lignes de basses bien senties, le tout se mariant avec talent : c'est un véritable hymne aux voyages qui nous est proposé là.

Alors si jamais vous aimez le son du saxophone, de la flûte traversière, des cuivres en général
et que vous raffolez des solos alors cet album est pour vous !

Marianne P., 14 ans

jeudi 13 mars 2008

Le scaphandre et le papillon.


Peintre de génie mondialement acclamé, Julian Schnabel adapte le best-seller bouleversant de Jean-Dominique Bauby dans un chef- d'oeuvre d' émotion. Le scénario raconte l'histoire de Jean-Dominique Bauby, un journaliste qui est atteint du "locked in syndrome" suite à un accident vasculaire cérébral. Celui-ci doit alors apprendre à communiquer en clignant de l'oeil gauche. Il va ainsi être capable de dicter des mots, des phrases puis de pages entières et tout ce travail aboutira finalement à un livre dont il a mémorisé chaque mot et qui reflétera sont état d'esprit, à la fois cynique, poétique et touchant. Ce film a eu le prix de la mise en scène au Festival de Cannes l'année dernière et, pour couronner le tout , le héros principal : Mathieu Amalric a été récompensé d'un oscar. Il faut avouer qu'il méritait bien ça après tant d'heures de tournage passées avec des pansements disséminés sur tout son corps !

Le personnage fait preuve d'un cynisme débordant pour accepter une dure réalité. La métaphore du scaphandre et du papillon signifie en fait que le héros se réfugie dans l' imagination afin d' échapper à son corps (le scaphandre). Le sublime jeu des caméras nous retranscrit bien les impressions et ce que ressent le personnage.

Bref des émotions à foison sans tomber dans le mélodrame. BRAVO! Allez le voir, louer le DVD enfin débrouillez vous mais ne le manquez pas !

Marianne P., 14 ans

mercredi 12 mars 2008

La mort de Lazare Ponticelli.


Le dernier Poilu de la guerre de 1914-1918 est mort mercredi à l'âge de 110 ans à son domicile du Kremlin-Bicêtre, près de Paris, ont annoncé l'Elysée et le secrétariat d'Etat aux Anciens combattants.

C' est en regardant les informations que j'ai appris la nouvelle.
Je m'étais jusqu'ici pas vraiment posé la question de savoir quand mourrait le dernier des 8.5 millions de Poilus de 14-18.
Il était le dernier à pouvoir témoigner de la guerre des tranchées et le dernier à pouvoir raconter l'indicible...
Pour moi, c' est plus que le décès d' un Poilu, j'aurais eu envie de l'entendre en face à face, qu' il me raconte. Comme l' eau que je laisse filer entre mes doigts ouverts : quand l'eau a disparu, je veux la ressaisir.
"J'espère que la jeunesse d'aujourd'hui n'oubliera pas les combattants des deux guerres qui ont sacrifié leur vie afin qu'elle puisse vivre dans une France libre", ajoutait-il à l'adresse des jeunes générations. C'est la seule chose qu'il désirait et il faut espérer que nous n' oublierons pas.
Il ne voulait ni d'obsèques nationales ni grande cérémonie, ni défilé en son honneur mais en l'honneur des victimes de la Grande Guerre, civiles et militaires.
"Je ne pense qu'à tous mes frères d'armes qui sont tombés. C'est à eux que les honneurs reviennent. Je ne suis que leur humble représentant ayant eu la chance de survivre. Moi je suis passé au travers de la guerre injuste et horrible".

Benjamin Delattre, 15 ans
Illustration de
Gaspard H. , 15 ans

Les Piliers de la Terre

Après nous avoir habitués à de très bons romans d'espionnage et être passé maître dans l'art du suspens, Ken Follet change totalement d'époque et de style pour nous offrir Les Piliers de la Terre. Le récit se déroule au Moyen-Age, au XIIe siècle principalement et a pour centre l'Angleterre. Les histoires de plusieurs personnages de classes sociales et d'origines très différentes vont se retrouver étroitement mêlées.
On verra Philip, petit moine grimper peu à peu les échelons du
clergé, avec toutes les difficultés que cela comporte, et il devra notamment faire face à l'ambition d'un évêque sans scrupules et un comte cruel et violent qui veulent à tout pris l'empêcher de faire construire une cathédrale, sans quoi un monastère n'est rien.
Tom le bâtisseur et sa famille doivent aussi affronter la famine et le froid. Tom s'est promis de construire une cathédrale, et ses voeux lui feront perdre sa femme, Agnès, qui mourra en mettant un enfant au monde.
Elen et Jack, son fils vivent dans la forêt comme des hors-la-loi. Ils trouveront Tom et ses enfants accablés par la mort d'Agnès. Tom et elle tombe instantanément amoureux et ils repartent sur la route avec Tom toujours en quête d'une cathédrale.
Ils croiseront le chemin de Philip qui les engagera pour construire une cathédrale à Kingsbridge, le monastère qu'il dirige. A la mort de Tom, Jack reprendra le
flambeau.
Tout cela dans un cadre de guerre civile, où le roi Stephen et les rebelles, dirigés par sa soeur Maud se livrent une guerre sans merci pour savoir qui héritera de la couronne d' Angleterre.
Le dénouement est plus qu'étonnant, mais je me dois d'en laisser la surprise à de futurs lecteurs...
L'intrigue est assez compliquée mais le livre reste un bonheur et le style de l'auteur nous garde suspendu au récit jusqu'au bout.

Le jeu Les piliers de la terre est sortie en 2006.
Le principe est assez simple : le but est de participer le plus activement possible à la construction de la cathédrale de Kingsbridge. Pour cela il faut rassembler le maximum d'artisans qui travailleront la pierre, le bois et le sable pour gagner des points de victoires et remporter la partie. On retrouve certains personnages et lieux du livre ainsi que l'idéal que se sont fixés Tom le bâtisseur et Jack, son beau fils. Le jeu est très bien conçu et différentes extensions sont disponibles pour les joueurs expérimentés.

Théo R. , 13 ans

mardi 11 mars 2008

La nouvelle série britannique à succès


Parmi la vague de séries télévisées déferlant sur la France, dont la plupart sont américaines, les séries britanniques marquent souvent par leur originalité et par leur humour décalé que les français aiment tant.
Celle qui a attiré l'attention ces derniers temps est la courte série du nom de "SKINS" qui a presque le même principe que ce blog: "une série pour les jeunes, écrite par des jeunes". C'est donc le point de vue de jeunes adolescents qui est abordé dans cette histoire qui met en scène des personnages hilarants et plus étranges les uns que les autres confrontés aux problèmes d'un quotidien plutôt particulier.
Ce sont effectivement les personnages qui font le charme de la série, car chaque épisode est centré sur l'un d'eux. Et par rapport au public, ils apparaissent comme des jeunes assez proches et familiers par un mélange de réalisme et de folie totale.
Cette série, qui se détache donc réellement du lot habituel américain, passe sur la chaîne Canal+ (pour ceux qui l'ont)... et sur internet bien sûr! Elle sortira dans quelques temps en DVD.
Allez jeter un coup d'oeil sur Youtube, vous ne le regretterez pas! Laissez nous des commentaires sur la série ça nous intéresse d' avoir votre avis...
Simon M., 14 ans

lundi 10 mars 2008

La pauvreté de la soirée éléctorale sur les chaînes publiques.

Hier soir, lors de la soirée municipale, le choix entre un match de foot qui comme tous les matchs désormais s'annonçait palpitant, et celui de la conscience citoyenne fut rude. Nous avons tout de même choisi de regarder les débats des chaînes publiques, quelque peu redondants de part le manque de constructivité de leurs invités. Que ce soit les candidats UMP répétant toute la soirée que c'était des élections locales tandis que les candidats socialistes eux parlaient de revanche, de conquêtes, de sanctions au pouvoir actuel sans que ni les uns ni les autres ne développe de thèses vraiment intéressantes; à quelques exceptions près, on s'est franchement ennuyé...

Benjamin D., 15 ans

Les différentes expressions du féminisme

A l’occasion de la journée de la femme, chaque média a voulu se faire plus original que son voisin. Ainsi impossible d’écouter la radio, la télévision ou d’ouvrir un journal sans avoir droit à un « reportage exclusif de nos envoyés spéciaux » sur la situation de la femme en France.
Mais rendons leur justice, ils nous rappellent que l’écart de salaire hommes / femmes est actuellement d’environ 25%. Pourtant, l’égalité de ce point de vue là (à poste, compétences, résultats et expériences identiques) est prévu par la loi. En Novembre 2007, à l’occasion d’une conférence sur ce même sujet, Xavier Bertrand (ministre du Travail de l’époque) avait promis des sanctions pour les entreprises qui n’auraient pas signée d’accord fin 2009 .
Une autre initiative, qui se révélera sûrement moins efficace, mais peut être plus originale, celle d’une curieuse association féministe nommé « La Meute » de décerner un prix aux publicités les plus sexistes, ou macho devrais-je dire !

Les résultats sont :
-catégories clichés sexistes :
1 La Polo Cup de Volkswagen.
2 Citroën.
-catégorie nudité et sexualité :
1 Lingerie Triomph
2 Conseil général des Yvelines
-catégorie violence , prostitution, et pornographie :
Région Flandre, Sky Europe.

Un prix Fémino pour la publicité la moins sexiste a été décerné ainsi qu’un Prix Macho avec félicitations du jury pour la diffusion d’images pornographiques depuis plusieurs années.

A.F., 15 ans

samedi 8 mars 2008

There will be blood

Ce film de Paul Thomas Anderson a tout selon nous pour régner parmi les chefs d'oeuvres :

- Tout d' abord par son scénario. Daniel Paintview, grand pétrolier, part avec son fils H.W. à Little Boston (un grand plateau désertique de Californie rappelant les paysages des films de Sergio Leone).Ils s'y installent pour y exploiter le pétrole très riche de la région à commencer par le ranch des Sunday. Il va monter une grande entreprise familiale et dynamiser cette région par son activité, jusqu' au moment où les premiers propriétaires vont demander leur "part du gâteau". Alors la famille va se disperser "and there will be blood" ...

-Puis pour le casting avec le sanglant Daniel Day Lewis qui nous avait déjà fait son effet dans Gangs of New York et qui ici de son regard nous frappe encore. Quant à Paul Dano (Eli Sunday) qui jouait Dwayne, le fils muet dans Little Miss Sunshine, et qui dans ce film vous réserve de longues tirades colériques qui nous ont marquées, nous l' avons encore une fois trouvé merveilleux dans son rôle de prêtre évangélique.

- Et enfin pour la musique qui nous fait rentrer dans le cadre, la Californie au début du siècle dernier. Le film est aussi régulièrement plongé dans de nombreux silences qui donnent une particularité à part à ces scènes. On peut apprécier le feeling du réalisateur qui prend son temps et qui ne laisse aucune scène lui échapper, tous les détails semblent réfléchis : c'est vraiment très agréable à regarder.

En sortant de ce film on a l' impression d'être aller voir un chef d'oeuvre sans le savoir et je pense que ça n'était pas seulement une impression.
Benjamin D., 15 ans

dimanche 2 mars 2008

Spielberg et les JO de Pékin


Que penser de la décision de Steven Spielberg de boycotter les J.O. de Pékin (alors qu'il en était le codirecteur artistique)? Il a raison : son statut de célébrité lui permet d'attirer l'attention plus que n'importe qui sur le Darfour. Il est essentiel qu'un cinéaste comme celui-là prenne position, et ce qui se passe au Darfour est plus important que les Jeux Olympiques de Pékin.

Benjamin D., 15 ans

illustration de Gaspard H. , 15 ans

Orange Mécanique

Nos parents nous ont toujours interdit de voir Orange Mécanique... Tant pis ! Ce film de S.Kubrick, encore tabou 37 ans après sa sortie (1971), est superbe malgré sa violence. L'acteur principal, Malcolm McDowell, continue à imposer sa présence diabolique à travers son sourire qu'on n'oublie pas. La musique (9e Symphonie de Beethoven, principalement), agit comme un amplificateur de la violence et, curieusement, on a l'impression qu'elle a été composée pour le film. On n'est pas dans un film, on est dans un monde à part entière. Il y a plein de détails à apprécier, et on peut revoir le film à plusieurs reprises et découvrir des nouveaux détails qui nourrissent la finesse et la grandeur de film, comme dans Shining du même réalisateur.

Benjamin D., 15 ans

Tant qu'a voir le film, autant lire le livre ( de Anthony Burgess ). D'ailleurs si vous avez lu le livre vous pourriez être déçu par la fin du film. Le livre est très intéressant, il est écrit avec le même argot parlé dans le film, incarné par l'expression culte du film : "Qu' est ce que t' as dans le gulliver?" (dans la tête).
G.H., 15 ans